Notre comité de transition


Bloc

Curieux de connaître les projets prioritaires de chacun des membres du comité?

Découvrez-les au travers cette série d’entrevues.

Image de l'interviewé
Sylvie
Pinsonnault

Première vice-présidente 
Stratégies et solutions d’affaires

Entrevue

Questions réponses
Q :

Parle-nous un peu de toi… De quoi es-tu la plus fière dans ta vie en général?

R :

De ma fille! Sans hésitation! Elle est maintenant à l’université, elle me parle de sujets en physique et en chimie que je ne peux pas comprendre… et ça m’émeut!

Q :

As-tu une expression fétiche qui te caractérise?

R :

Mon équipe te dirait probablement que je veux un peu trop leur bien… je leur demande très souvent « Est-ce que tout est sous contrôle? » (rires)

Q :

Sylvie, passons aux choses sérieuses… Comment décrirais-tu le projet de transition en quelques mots?

R :

Le décrire en quelques mots, c’est tout un défi! (rires) Notre organisation changera son modèle d’affaires pour offrir non seulement du financement, mais aussi de l’accompagnement spécialisé. C’est un projet d’une envergure exceptionnelle et je suis emballée de faire partie de l’aventure.

Q :

Quels sont tes principaux défis à court terme?

R :

Dans les 12 à 18 prochains mois, notre principal objectif est d’assurer une intégration réussie de notre nouveau modèle d’affaires pour répondre à nos trois enjeux prioritaires : la pénurie de main-d’oeuvre, l’innovation et la productivité ainsi que l’accompagnement requis pour faire en sorte que nos entreprises soient beaucoup plus compétitives. Ça passe entre autres par l’accroissement de nos exportations, par l’automatisation, par l’innovation et le numérique, par l’intelligence artificielle, par le « big data », etc.

Q :

Et tu comptes y arriver de quelle façon?

R :

D’abord, je ne suis pas seule! Il faut rappeler que le comité de transition a été mis sur pied pour nous donner une vision commune, des objectifs clairs, et une structure de travail efficace qui nous permettra d’y parvenir. C’est un travail d’équipe. Alexandre, Christian et Hubert jouent un rôle absolument essentiel et sans eux, on n’y arriverait tout simplement pas.

Q :

J’imagine qu’il y a beaucoup de pain sur la planche!

R :

Effectivement, ça peut donner le vertige. Mais au risque de paraître cliché, Marie et moi sommes entourées d’une équipe extraordinaire, vraiment déterminée à réussir cette transition. Tout avance très vite et on doit veiller à encadrer les travaux de chaque sous-groupe pour qu’on soit bien aligné, pour ne pas en échapper, pour faire des liens entre les équipes, pour partager les enjeux et trouver des solutions ensemble. L’idée est d’avoir une cohérence dans tout ce que l’on fait tout en avançant à grands pas de façon structurée.

Q :

 En tant qu’employés, pourrons-nous voir les résultats de vos travaux bientôt?

R :

D’abord, nous allons dévoiler prochainement le plan stratégique 2020-2023 puisque c’est la colonne vertébrale de notre nouvelle Société. Nos grandes orientations stratégiques sont en parfaite cohérence avec le projet de loi et il sera très important que tout le monde les comprenne et les intègre. Notre plan aborde la hausse de la productivité des entreprises en misant sur l’innovation, on souhaite aussi augmenter et diversifier nos exportations et attirer un maximum d’investissements étrangers au Québec. Je t’annonce aussi en grande primeur que nous allons vous dévoiler notre nouveau logo dès l’entrée en vigueur du projet de loi. Toute l’équipe a bien hâte… nous sommes assez fébriles, je dois dire!

Q :

Quel est ton plus gros défi dans tout ça?

R :

On travaille sur tous les volets de l’organisation en même temps. Ça prend énormément de concertation pour voir tous les angles morts et prendre les bonnes décisions à chaque phase du projet. Mais notre équipe est extrêmement dédiée et alignée sur le même objectif : la croissance des entreprises. On met tout en place pour faire bouger l’aiguille de l’économie du Québec.

Image de l'interviewé
Marie
Zakaïb

Première vice-présidente
Ressources humaines et communications internes

Entrevue

Questions réponses
Q :

Marie, il paraît que si on veut savoir où se trouve ton bureau, on n’a qu’à tendre l’oreille…

R :

(rires!) Oui, c’est vrai! Mes collègues t’ont dit que je chante souvent! J’aime ça fredonner… qu’est-ce que tu veux. C’est mieux que de m’entendre chialer! (rires)

Q :

Oui, paraît que tu chantes souvent, mais comme on dit… « It is what it is »!

R :

Ah, ah! Elle est bonne… ils t’ont dit que c’est mon patois! Bien voilà, je n’ai plus de secrets maintenant! (rires)

Q :

Tant mieux puisqu’on veut en savoir plus sur ton rôle en tant que coprésidente du comité de transition… tu peux nous parler du volet RH?

R :

De mon côté, le bien-être des employés est un facteur déterminant pour le succès de la transition et c’est donc un sujet qui prend beaucoup de place dans les travaux du comité. Tu connais l’expression « What’s in it for me? ». C’est à ça qu’il faut répondre pour mobiliser nos gens. Faut garder en tête qu’un employé, quel qu’il soit, verra toujours les risques du projet sous son angle à lui. C’est tout à fait humain. On ne doit pas faire comme si les risques n’existaient pas. On doit informer et rassurer nos employés.

Q :

De quels risques parles-tu?

R :

Bien, il est à peu près certain que comme employé, tu vas te poser des questions sur tes conditions de travail, ton environnement, la culture organisationnelle, les standards de performance, etc. Tu vois, c’est d’abord des enjeux très personnels et il faut être en mesure de répondre à ce genre de question.

Q :

J’imagine que ce n’est pas évident d’avoir toutes les réponses!

R :

Une transition ça implique énormément de gestion de changement et ça t’oblige à naviguer dans une zone grise. C’est certain qu’on ne peut pas avoir toutes les réponses dans l’immédiat et il faut le dire. En étant transparent et honnête, on va établir un climat de confiance et un vrai dialogue. C’est vraiment très important pour nous.

Q :

Sur quoi travaillez-vous en priorité? 

R :

Nous finalisons actuellement la cueillette d’information visant à comprendre en quoi consiste le travail des équipes qui s’en viennent chez nous. En analysant chaque volet, chaque détail, on sera capable de mettre en place notre modèle d’affaires et de l’opérationnaliser. Notre équipe est soudée. On avance bien malgré les défis et la complexité du projet. 

Q :

Tu parles de défis… quel est celui qui te semble le plus important?

R :

Nous étions déjà engagés dans une transformation visant à solidifier notre base, nos outils, notre technologie, etc. En même temps, on se prépare à doubler notre organisation… donc pour les RH, les défis sont grands. Mais ultimement, on veut que les gens qui choisiront de venir chez nous soient motivés, qu’ils aient le goût de bâtir cette nouvelle société avec nous. On travaille excessivement fort pour qu’ils se sentent bien accueillis.

Q :

Selon toi, quel est l’ingrédient essentiel à la réussite de cette transition?

R :

La collaboration, sans aucun doute. C’est un projet qui implique beaucoup de personnes clés dans de nombreuses équipes, que ce soit au MEI, au CRIQ ou chez IQ et la coopération qui s’est installée entre nous est absolument remarquable. Il y a à la fois un grand respect du travail de chacun et une volonté de bien faire les choses pour le bien du projet, mais surtout pour le bien de nos employés.

Image de l'interviewé
Alexandre
Sieber

Premier vice-président exécutif
Financement corporatif

Entrevue

Questions réponses
Q :

Y a-t-il quelque chose à propos de toi qui pourrait nous surprendre?

R :

Il paraît que ce n’est pas tout le monde qui est capable de reconnaître n’importe quel type d’avion vu du sol! (rires) Sans farces, je connais à peu près tout des appareils, des compagnies aériennes et même des itinéraires de vols. C’est une passion… ou de la folie! J’ai toujours été fasciné par le monde de l’aviation. Et j’aime beaucoup voyager.

Q :

Ça tombe pile parce que ton rôle dans le cadre de la transition t’amènera aux quatre coins du Québec n’est-ce pas?

R :

En effet, je vais voyager pas mal! (rires) D’ici la fin de l’année, on mettra en place 17 comités de développement régional. Le but de ces comités est de proposer des projets qui favorisent le développement économique local et qui renforcent l'offre de services régionale. Les membres de ces équipes seront choisis en fonction de leurs compétences et de leur expérience dans leur communauté. On veut offrir ce leadership de proximité aux PME peu importe où elles se trouvent.

Q :

Une fois ces projets identifiés, comment allons-nous offrir des solutions d’affaires à valeur ajoutée à ces entreprises?

R :

Dans notre jargon, on appelle ça le « IQ ++ ». Ce nouveau modèle d’affaires aura pour objectif d’accompagner et de servir les entreprises avec un coffre d’outils complet qui comprend des solutions technologiques et financières, mais aussi de l’accompagnement pour des besoins bien particuliers. On le sait, chaque entreprise est différente. On veut être capable de répondre à tous leurs besoins avec l’ensemble des solutions et des programmes offerts par IQ, par le MEI et par le CRIQ.

Q :

Ça sonne simple, mais j’imagine que ce ne l’est pas?

R :

Non, ce n’est pas simple du tout. Mais nous avons un plan de travail clair et méthodique. La première étape consiste à analyser et comprendre le fonctionnement de chaque organisation pour savoir ce qu’elles offrent, leur mode de fonctionnement, leur façon de servir les entreprises, etc. Cette analyse nous permettra d’identifier les synergies possibles pour mieux coordonner notre offre et dessiner un parcours client simple et efficace. Le but est de regrouper nos solutions et nos programmes à la même enseigne pour devenir LA porte d’entrée des entreprises.

Q :

Et y aura-t-il des répercussions au point de vue opérationnel?

R :

Faire vivre notre nouveau modèle d’affaires passera par un plan opérationnel bien aligné. Notre sous-comité affaires se penchera sur l’organisation du travail et l’optimisation des processus. Notre réussite en dépend.

Q :

Qu’est-ce qui te motive dans cette transition?

R :

Les entrepreneurs font preuve d’ambition et de courage dans la gestion de leur entreprise. À notre tour maintenant d’être audacieux et d’avoir l’humilité de revoir nos façons de faire pour mieux solutionner leurs défis. Ils ont besoin de temps, de conseils, de leviers et d’expertise pour réaliser leurs rêves. Et c’est exactement ce que notre approche simple et concertée leur propose. C’est ça qui m’anime!

Q :

Et quel effet tout ceci aura sur l’économie?

R :

Tu sais que j’aime les avions… je vois l’intervention d’IQ ++ comme le moteur d’un A-380. Nous sommes là pour propulser nos entreprises et une fois lancées, elles génèrent à leur tour des retombées directes sur le PIB du Québec. Faut être fiers de notre mission. Notre travail est primordial pour la vitalité de notre économie.

Image de l'interviewé
Christian
Settano

Premier vice-président
Finances, gestion des risques et technologies de l'information

Entrevue

Questions réponses
Q :

Christian, avec tous les défis que tu dois relever dans ton travail, comment fais-tu pour décrocher?

R :

Effectivement, disons que ce n’est pas le travail qui manque! Mais comme tout le monde, pour rester efficace, il faut que je me donne des moments pour décrocher et faire le vide. Chaque année, je fais un voyage de pêche avec ma gang d’amis juste après la fin de l’année financière. C’est devenu une activité obligatoire à mon agenda.  

Q :

La transition demandera beaucoup d’interventions stratégiques de la part de tes équipes. Peux-tu nous en parler un peu plus?  Et ne me compte pas d’histoire de pêche!

R :

T’inquiètes, notre plan est bien concret. Pas d’histoires de pêche, je te jure! (rires) Je ne te cacherai pas que de créer un seul et grand IQ amène son lot d’enjeux. C’est vraiment complexe. Mais nos comités de travail s’affairent à identifier et à analyser chaque problématique afin de prendre les meilleures décisions. Il faut planifier l’intégration des finances, des technologies, de l’environnement de travail et de la gestion des risques. 

Q :

Si on commence par les finances, qu’est-ce qui doit être fait de façon prioritaire?

R :

Il faut avant tout comprendre les impacts financiers de chaque nouveau contributeur (MEI régional, CRIQ et Export Québec). Nous sommes donc en mode cueillette d’information, d’analyse et de compréhension des activités. Comme nous devons finaliser le plan financier trois ans du plan stratégique avant le début décembre, ce sera une priorité.

Q :

Quels sont les défis qui te stimulent le plus?

R :

C’est pas le défi qui me motive. C’est le résultat visé. On va mettre toutes les ressources en place pour améliorer notre environnement de travail, pour moderniser nos systèmes et pour déployer des outils de travail adaptés aux besoins des employés. C’est pas rien! En plus, on travaille sur un modèle d’affaires innovateur qui créera beaucoup de synergie entre nos équipes. C’est extraordinaire tout ce qui s’en vient. Ça fait longtemps que les employés nous demandent des changements et on va travailler sur des solutions concrètes.

Q :

Et au niveau technologique, j’imagine que c’est un peu un casse-tête…

R :

Euh… c’est pas peu dire! (rires). Doubler la taille de notre société, amalgamer des systèmes différents tout en continuant de remédier aux besoins technologiques existants, ça requiert beaucoup d’attention. Notre objectif est d’assurer la continuité des affaires tout en favorisant une expérience employé positive en permettant aux gens d’être opérationnels.  

Q :

Et y a-t-il des risques qui découlent de tout ça?

R :

Il y en a plusieurs. On s’affaire à les identifier afin de développer une gestion intégrée des risques. Intégrer des bureaux, des fournisseurs, des employés, de la clientèle, tout ça exige d’être stratégique et minutieux. Et il y a de nombreux aspects légaux reliés à tout ça. Une chance, notre équipe est vraiment déterminée à ce que tous nos projets fonctionnent comme prévu. C’est formidable la collaboration qu’il y a entre tout le monde en ce moment.

Q :

Avec tout ça, reste-t-il du temps pour autre chose Christian?

R :

Ah, bien je prévois toujours du temps pour revenir à l’essentiel, ma famille. Passer du temps de qualité avec mon garçon demeurera toujours ma priorité. Le Québec de demain passe avant tout par nos enfants n’est-ce pas?

Image de l'interviewé
Tania
Tanic

Vice-présidente
Technologies d’affaires

Entrevue

Questions réponses
Q :

Tania, quel est ton rôle au sein du comité de transition?

R :

En fait, notre transition repose sur trois piliers : les RH, les processus et opérations, et les systèmes et les données. Mon rôle est transverse aux trois axes et consiste à proposer une stratégie d’intégration des technologies de façon saine et efficace afin de permettre au nouvel IQ d’être opérationnel le plus vite possible.

Q :

Parlant de vitesse, il paraît que tu en fais un hobby?

R :

Tu parles de course automobile! (rires) Oui, c’est une de mes passions. Je ne manque pas une épreuve de Formule 1! Le dimanche matin, j’adore m'asseoir avec mon café pour regarder la course. D’ailleurs, je conseille à tout le monde de visionner la série Formula 1 Drive to survive sur Netflix. C’est impressionnant de voir l'entraînement physique de ces athlètes de haut niveau et à quel point la pression est forte dans les écuries. Ce n’est pas seulement un sport extrême… c’est tout cet univers qui est extrême! 

Q :

Selon toi, quel est le plus grand défi que ton équipe et toi aurez à relever?

R :

Le principal défi de notre équipe se présente en deux volets. D’abord, nous devons absolument maintenir la continuité des activités aujourd’hui à IQ, mais nous avons également le mandat de préparer l’arrivée des nouveaux systèmes au sein de la Société. Le tout se réalise en concomitance. C’est exigeant, mais je suis entourée d’une équipe hors pair, engagée à livrer les résultats que nous nous sommes fixés dans les délais prévus.

Q :

Parlant de ton équipe, tu dois certainement être bien organisée pour mener de front autant de projets!

R :

À la VPTA, nous avons quatre grands domaines d’activité. Le premier est la Sécurité de l’information qui est très chère à la Société. Le deuxième est Innovation et développement du numérique. C’est là où on va chercher les leviers pour amener de la croissance et des solutions innovantes pour les besoins d’affaires. Le troisième est Développement et bureau de projets. On parle ici de la feuille de route du nouvel IQ, de notre planification stratégique ainsi que du travail de développement que nous devons réaliser dans nos systèmes patrimoniaux. Finalement, le quatrième volet, Direction de l’exploitation et du support, vise à soutenir les employés lorsqu’ils ont des questions et préoccupations, ce qu’on appelle le Centre de service utilisateurs. Il sert également à définir la structure technologique de la Société.

Q :

Quels sont tes dossiers prioritaires?

R :

Nous en avons beaucoup sur la table actuellement, mais je dirais que les deux principaux dossiers sont la fondation du nouvel IQ et la transition. Au cours des 18 derniers mois, nous avons travaillé à définir les fondations technologiques de notre nouvelle organisation. Nous en sommes actuellement à choisir les partenaires qui nous accompagneront dans ce projet.

Bien entendu, le deuxième élément est la transition. C’est un projet majeur qui soulève bien des enjeux. Mais, il faut rester concentrés sur nos objectifs. Nous devons être capables de répondre à la question : « Comment allons-nous intégrer à la fois, les ressources humaines, les processus et opérations, et finalement, les systèmes et les données? » C’est un défi important, mais nous avons le talent, l’énergie et la vision pour y arriver. C’est extrêmement motivant de faire partie d’une transition de cette envergure.

Image de l'interviewé
Hubert
Bolduc

Premier vice-président, Investissements directs étrangers et exportations et
président d’Investissement Québec International

Entrevue

Questions réponses
Q :

En regardant ton CV, tu sembles être quelqu’un qui n’a pas peur des défis… Quel a été ton défi personnel le plus marquant?

R :

Je dirais que devenir attaché de presse du premier ministre à 27 ans a été un défi. Diriger une équipe de 700 professionnels de la communication a aussi été exigeant. Mais mon défi le plus marquant a certainement été celui de gérer et de faire croître Montréal International.

Mon parcours chez MI a commencé avec des enjeux importants. On avait un taux de roulement qui atteignait les 30 %. Mais quatre ans plus tard, cette organisation est devenue le vaisseau amiral des agences de développement économique au Canada, citée et admirée un peu partout. J’en suis très fier.

Q :

Tu effectues un retour chez Investissement Québec après avoir passé près de quatre ans chez Montréal International. Quel est le volet de ton mandat qui te motive le plus?

R :

Revenir ici pour diriger le plus important levier de prospection d’investissements étrangers au Québec, c’est extrêmement motivant. Le gouvernement nous confie également le mandat de l’aide à l’exportation et c’est un vrai beau défi que j’entreprends avec fébrilité et confiance. Notre équipe sera responsable de deux piliers majeurs de la création de richesse au Québec.

Q :

Quelle est ta vision des affaires internationales dans le nouvel IQ?

R :

La création de richesse à travers le prisme de l’international, c’est l’une des grandes priorités du gouvernement. C’est un mandat excessivement important qui sera très suivi.

Mais, nous ne sommes pas les seuls sur la patinoire. Je souhaite m’assurer que nous soyons bien coordonnés et que nous travaillerons de façon efficace avec nos partenaires, qu’il s’agisse de Montréal International, de Québec International, des chambres de commerce, des délégations, etc. Nous devons tous viser les mêmes objectifs de croissance et travailler ensemble pour les atteindre. 

Q :

Puisque tu viens tout juste d’arriver, à quoi te consacres-tu en priorité?

R :

À vrai dire, j’ai deux priorités. La première est de rencontrer les équipes parce que c’est primordial de connaître les gens et de saisir la profondeur de l’équipe. 

La seconde, c’est de me faire une tête sur le prochain modèle d’affaires et de voir comment nous allons faire travailler les gens d’export avec les gens d’attraction d’investissements étrangers. Ce sont deux métiers différents, bien qu’ils aient un dénominateur commun, l’international. Faut voir où les cercles se croisent pour être le plus efficace et le plus productif possible.

Q :

Il est prévu que nos collègues d’Export Québec se joignent à Investissement Québec International. Où en sont les travaux d’analyse et de planification? 

R :

Il y a beaucoup de talents, beaucoup d’expertise chez Export Québec et selon moi, on a tout avantage à mieux faire connaître le potentiel de cette organisation aux entreprises qui souhaitent exporter ou diversifier leur marché. On commence tout juste les travaux d’analyse. Par exemple, on veut voir s’il y a lieu de faire de la gestion sectorielle ou géographique ou les deux. Mais il est trop tôt pour se prononcer.

Q :

Et qu’en est-il des équipes localisées dans nos bureaux à l’étranger?

R :

C’est une force que nous ayons des gens à l’international puisque ça donne de l’intelligence d’affaires locale. Ces équipes vont continuer de relever d’Investissement Québec. J’y crois beaucoup. Dans le nouveau modèle, on va aussi miser sur la collaboration d’agences basées au Québec et à l’étranger. On va avoir plus d’outils dans notre coffre pour atteindre nos objectifs. Je suis très confiant pour l’avenir.

Q :

En lisant sur toi, on comprend que ton style de gestion mise beaucoup sur l’autonomie, l’initiative, la reconnaissance… tu ne me sembles pas très porté sur la gestion hiérarchique, je me trompe?

R :

Tu ne te trompes pas du tout. Je considère que les gens vont livrer des résultats s’ils sont bien dirigés, si leur travail est reconnu et surtout, s’ils sont heureux. Je n’accorde pas vraiment d’importance à la hiérarchie ou à la façon dont les dossiers sont menés par mon équipe. Chacun a son approche, sa façon de faire les choses. Tant que les résultats sont là et que mes gens ont du plaisir, je suis satisfait.

Image de l'interviewé
Yves
Lafortune

Sous-ministre adjoint par intérim, commerce extérieur et Export Québec

Entrevue

Questions réponses
Q :

Commençons avec une question un peu plus personnelle. Qui est Yves Lafortune? Quel genre de gestionnaire êtes-vous?

R :

Ça fait déjà presque 11 ans que je suis actif en matière de développement des marchés extérieurs avec les entreprises du Québec. Les valeurs fortes chez moi comme gestionnaire sont la transparence et le travail d’équipe. C’est ce que je cherche de la part des membres des équipes avec lesquelles je travaille.

Q :

Vous avez participé à plusieurs missions économiques à l’étranger au cours des dernières années. Avez-vous une anecdote à nous raconter?

R :

J’ai participé à plusieurs missions colorées, entre autres une au Texas. Après une visite des installations de Bell hélicoptère, on devait se rendre rapidement au centre-ville de Dallas. On nous a donc offert de faire le voyage en hélicoptère. C’était un trajet d’environ 20 minutes. Le ciel était impeccable et on a survolé un peu Dallas avant de se poser.

Q :

Pouvez-vous nous expliquer brièvement le travail qui est fait chez Export Québec?

R :

Le mandat d’Export Québec est d’appuyer les entreprises du Québec dans leur développement de marchés hors Québec, c’est-à-dire ailleurs au Canada et partout dans le monde. On les aide à élaborer le meilleur plan d’affaires et à identifier les bons marchés. On travaille également à les mettre en contact avec des clients potentiels et des partenaires à l’international.

Q :

D’après vous, quels seront les principaux avantages de cette transition tant pour les employés que les entreprises ou les investisseurs étrangers?

R :

Cette transition aura des avantages tant pour le volet des exportations que pour celui de l’attraction des investissements étrangers. En travaillant encore davantage ensemble, on espère développer une synergie toujours plus grande. Pour les employés, un des avantages sera de côtoyer de nouvelles personnes et de s’ouvrir à des perspectives nouvelles.

Q :

Vous participez au groupe de travail consacré à la transition. Pouvez-vous nous expliquer en quelques mots les travaux qui sont en cours en ce qui concerne les mandats d’Export Québec?

R :

On a d’abord identifié quels étaient les mandats, activités, services et ressources qui devraient être transférés chez IQ pour permettre d’assurer la continuité des activités. Ces travaux ont été réalisés au courant de l’été dernier. Depuis le 1er octobre, on s’est lancé dans la phase 2 qui consiste à réexaminer nos façons de faire et notre organisation du travail. Avec ce projet de transformation, on fera face à de nouvelles réalités; c’est donc l’occasion de proposer de nouvelles idées. On ne vise pas une révolution, mais on travaille dans une perspective d’amélioration continue et de modernisation.

Q :

Comment qualifieriez-vous l’état d’avancement de ces travaux?

R :

La phase 1 est complétée. Pour la phase 2, on s’est donné jusqu’à la fin novembre pour arriver avec des propositions, pour repenser notre mode de livraison des services et notre organisation du travail. On souhaite avoir quelques bonnes propositions, solides et qui pourront être prises en considération.

Q :

En terminant, avez-vous un mot à dire aux employés sur ce qui s’en vient?

R :

C’est certain que des changements de cette importance peuvent être préoccupants. Le message positif à retenir est que c’est une occasion de rêver grand. Le gouvernement fait du secteur des exportations un secteur clé pour faire prospérer le Québec. C’est une occasion à ne pas manquer.

Image de l'interviewé
Lyne
Dubois

Présidente-directrice générale, CRIQ

Entrevue

Questions réponses
Q :

Quelle est ta définition du leadership?

R :

Le leadership, c’est d’abord une façon de se comporter et de communiquer dans une organisation. Il faut être clair, montrer l’exemple en personnifiant les valeurs de l’entreprise et en se montrant réceptif aux nouvelles idées. Être un bon leader, c’est faire confiance aux autres, leur donner des défis pour qu’ils se développent et les aider à saisir les opportunités dans le changement. Être un bon leader implique aussi de choisir d’être en constante évolution.

Q :

Pourquoi as-tu choisi de travailler au CRIQ?

R :

C’est la mission que j’ai choisie, une mission qui est plus grande que nous tous : aider le Québec à devenir plus prospère. Ce n’est pas rien! Au CRIQ, j’ai aussi le plaisir de travailler avec des gens particulièrement intelligents et créatifs pour qui j’ai beaucoup de respect.

Q :

Quels défis attendent le CRIQ d’ici la fusion avec IQ et le MEI?

R :

Le CRIQ avait déjà amorcé la transformation de son modèle d’affaires pour répondre encore plus adéquatement aux besoins des entreprises. Maintenant, il s’agit d’adapter ce modèle d’affaires à la réalité du nouvel IQ. Nous ferons cela en gardant l’innovation au cœur de nos actions et en mettant le focus sur le client parce qu’au final, c’est pour lui que nous travaillons. Nous devons conserver le bel esprit d’équipe et de collaboration qui nous anime au CRIQ et faire en sorte que les employés se reconnaissent et se sentent bien dans la nouvelle organisation qui prend forme. 

Q :

Qui travaille sur ce grand projet au CRIQ?

R :

Il y a plein de personnes partout au CRIQ qui travaillent sur le projet d’une façon ou d’une autre. Des responsables techniques, des employés au développement des affaires, aux finances, aux ressources humaines, aux communications et à l’informatique. J’espère ne pas en oublier, car l’apport de chacun est essentiel pour mener à bien un si grand projet dans un délai somme toute assez court.

Q :

Quels sont les bénéfices attendus de la nouvelle organisation des services?

R :

La mise en commun des efforts et des actions d’IQ, du MEI et du CRIQ va faciliter la transformation et la modernisation des entreprises manufacturières. Ce sont d’abord elles qui vont profiter de l’approche de porte d’entrée unique. Par ricochet, c’est toute l’économie du Québec qui devrait mieux s’en porter. Au CRIQ, nous voyons ce changement de façon très positive, car nous aurons plus d’antennes sur le terrain et de nouvelles voix pourront faire rayonner nos expertises.

Q :

Comment comptes-tu mesurer le succès de cette transformation?

R :

Nous réussirons à faire monter les indicateurs de l’innovation, de la productivité et des exportations du Québec. C’est ainsi que nous gagnerons notre pari. Nous impliquerons activement d’autres acteurs dans des projets collaboratifs et ce sera aussi un bel accomplissement. Enfin, nous nous assurerons que les employés demeurent impliqués et mobilisés – je dirais même heureux – dans cette nouvelle structure, car ils sont au cœur de notre réussite. 

Q :

Selon toi, quelles sont les trois notions qu’il faut garder en tête pour les prochaines années?

R :

Je dirais qu’il faut viser une collaboration sans compromis, maintenir le cap sur l’innovation et l’excellence tant dans nos pratiques que dans les solutions proposées et, bien sûr, créer de la valeur pour nos entreprises.

Image de l'interviewé
Jacques
La Rue

Directeur général des Affaires régionales et métropolitaines, MEI

Entrevue

Questions réponses
Q :

À quoi ressemble une journée type dans la vie de Jacques La Rue?

R :

Une journée type, c'est beaucoup de communications et de liens avec les régions et les autres unités du Ministère. C’est aussi beaucoup de rencontres de travail sur les trois axes d’intervention de la Direction générale : l'accompagnement, la gestion des programmes d’aide financière et les dossiers de développement économique régional. C’est enfin des déplacements, que ce soit à Québec, à Montréal ou en région.

Q :

En tant que directeur général des affaires régionales et métropolitaines, vous avez dû en voir des villes au Québec. Quelles découvertes avez-vous faites?

R :

Ce sont toutes de très belles régions. Récemment, je suis allée à Gaspé, dans un hôtel à côté de la croix de Jacques-Cartier. J’ai trouvé ça vraiment très spécial. Je me suis aussi rendu en Abitibi-Témiscamingue, au Bas-Saint-Laurent et en Mauricie, où j’ai été très bien accueilli par tout le monde. Ça a été vraiment de belles visites!

 

Q :

Vous connaissez bien la réalité de nos régions. À quel besoin le projet de transformation vient-il répondre?

 

R :

L’idée, c’est vraiment d'avoir un « guichet unique » pour les services directs à l'entreprise, pour que tout ce qui est accompagnement-conseil ou programmes d’aide financière se retrouve dans un seul et même endroit. Je suis convaincu que nous pouvons avoir une valeur ajoutée en mettant nos forces en commun pour mieux répondre aux besoins de l'entreprise. C’est vraiment l’élément principal du projet.

Q :

À quoi les entreprises québécoises doivent-elles s’attendre quant aux rôles du Ministère et d’IQ?

R :

Il y a déjà une très bonne collaboration entre le Ministère, IQ et le CRIQ en région. Concrètement, avec le projet de transformation, on veut s’assurer d’offrir des services communs et coordonnés. Quand un conseiller ou une conseillère rencontrera une entreprise, il ou elle pourra offrir l’ensemble des services des organisations regroupées. Ça permettra aux dirigeants d’entreprises d’avoir une vision plus complète et plus claire.

Q :

Vous travaillez fort présentement à assurer une transition positive. Pouvez-vous nous en dire plus sur les travaux en cours?

R :

Nous en sommes à la première étape, qui est de recueillir toute l’information sur chacune des organisations. On documente actuellement l’ensemble de notre offre de services, ce que nous faisons comme accompagnement conseil stratégique ainsi que nos processus d’intervention comprenant plusieurs programmes d’aide financière. Nous avons d’ailleurs eu une rencontre au début octobre à cet effet. À ce moment-ci, nous sommes plus dans l’évaluation globale de la situation. Les travaux vont progresser et s’accélérer dans les prochaines semaines et prochains mois afin d'être prêts pour le transfert. 

Q :

En terminant, selon vous, qu’est-ce que ça prend pour réussir une transformation de cette envergure?

R :

Planifier et organiser de façon rigoureuse. Le « diable est dans les détails » et on souhaite que ça fonctionne de la meilleure façon possible. Il faut adresser tous les enjeux et trouver des solutions. La collaboration et la participation de tous sont essentielles, et ça se passe très bien à ce niveau. L’objectif est de bien desservir la clientèle et d’avoir une valeur ajoutée pour celle-ci. On veut déployer notre offre de services de la façon la plus optimale. Il existe une grande expertise dans les trois organisations. Le projet doit reposer sur les forces de chacune.